Web, archives numériques et musées

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Ateliers du dépôt légal du Web à l’Ina

Saison 5 – séance 1

En l’espace de quelques années, la présence en ligne des musées et institutions patrimoniales a évolué : au modèle de « site vitrine », se substitue peu à peu un modèle de laboratoire, impliquant des formes plus ouvertes, plus expérimentales et plus collaboratives. Quelle place l’archivage  des œuvres, des expériences, des communautés et des contenus Web occupe-t-il dans ces nouvelles politiques de médiation muséale ? Comment le musée peut-il intégrer des logiques de mémoire dynamiques et réticulaires ? Les dispositifs de partage et de co-création culturelle peuvent-ils, doivent-ils être archivés ? Enfin, dans quelle mesure le musée peut-il participer et profiter de l’ouverture des données et du big data ?

Avec :
Emmanuelle Bermes : archiviste, paléographe, anciennement conservatrice des bibliothèques à la BnF, où elle s’occupa de numérique et de métadonnées pendant près de huit ans, depuis 2011, chef du service multimédia du centre Pompidou, en charge du Centre Pompidou Virtuel ;
Noémie Couillard : doctorante en muséologie à l’Ecole du Louvre-Avignon-Montreal (Web social et musée collaboratif : une transaction réflexive ?), auteur de plusieurs études sur la présence muséale dans le Web social ;
Antoine Courtin : ingénieur au Labex Les passés dans le présent, co-organisateur de la 3e édition de Museomix au château des Ducs de Bretagne à Nantes, lauréat en novembre 2013 du Grand prix DataCulture dans le cadre du hackathon des données culturelles organisé par le Ministère de la Culture et de la Communication, enseignant dans le master Métiers des Archives et Technologies Appliquées à l’Université de Picardie-Jules Verne ;
Omer Pesquer : consultant et formateur dans le secteur culturel, spécialiste des usages participatifs associés au Web, initiateur de MuzeoNum (plateforme de ressources et groupe de réflexion sur le numérique au musée et dans la culture), créateur de dispositifs Web singuliers dont UnTitre et Outrepart.

vendredi 10 janvier 2014 – 14h30-17h30
Ina, Centre Pierre Sabbagh,
83-85 rue de Patay 75013 Paris

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Réseau et marketing doctoral

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Colloque Quelle stratégie opérationnelle pour l’emploi des docteurs ?

L’ambition de ce colloque est d’offrir aux doctorants en LSHS franciliens un outil dédié à leur recherche opérationnelle d’emploi. Fruit d’une réflexion entre Humanitudes, association francilienne de doctorants et docteurs en Lettres et Sciences Humaines, et le Service de la mobilité professionnelle des doctorants de l’université Paris ouest Nanterre La Défense, ce projet a pour vocation d’apporter des réponses aux questions que se posent les jeunes chercheurs au moment d’entrer sur le marché de l’emploi.

Jeudi 19 décembre 2013, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
À 16h : table ronde « Réseau et marketing doctoral », avec Christophe Benavent, Louise Merzeau et Julien Hering, animée par Evelyne Jardin

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Éditorialisation collaborative d’un événement. L’exemple des Entretiens du nouveau monde industriel 2012

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Communication & organisation

À partir d’une étude du dispositif mis en place autour de l’édition 2012 des Entretiens du nouveau monde industriel, nous examinons dans quelles conditions les réseaux sociaux peuvent être utilisés à des fins d’éditorialisation collective de contenus évènementiels et scientifiques. Notre hypothèse porte sur la mise en œuvre d’une nouvelle compétence d’écriture multimodale transmédia, conjuguant les effets du réseautage et de la redocumentarisation. D’abord considéré sous l’angle de son architecture, le dispositif est envisagé dans un deuxième temps comme transmédialité sociale, combinant captation de l’attention, sociabilité et réflexivité. Pour finir, nous revenons sur le principe d’éditorialisation, pour interroger cette organologie en termes de translittératie et d’articulation temporelle entre intensité participative et mise à distance en différé.

Consulter l’article sur Cairn

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Pour citer cet article

Louise Merzeau “Éditorialisation collaborative d’un événement. L’exemple des Entretiens du nouveau monde industriel 2012”, Communication & organisation, 2013/n° 43, p.105-122.

Le web archivé pour la recherche : nouvelles sources, nouvelles pratiques

logo-MMSHLa mobilisation des mémoires sur le web. Acteurs et témoins

Au fur et à mesure de l’évolution des techniques d’enregistrement mémoriel, le périmètre des sources pour l’histoire n’a cessé de s’étendre. Aujourd’hui de nombreuses institutions patrimoniales ont entrepris de collecter et conserver les contenus issus du web. S’agit-il d’un tournant épistémologique majeur tant pour l’archiviste que pour l’historien ? Cette présentation se propose de cerner le contexte et les modalités d’archivage du web dans le cadre du Dépôt Légal, de s’interroger sur les questions de continuité ou rupture des pratiques, notamment à partir des études de cas et problématiques abordées dans le cadre des ateliers de recherche méthodologiques mis en place à l’Ina. En particulier, on reviendra sur la manière dont usages et représentations du Web peuvent être (re)conditionnés par la visée de l’archivage et la mise ne place d’outils.

9 et 10 décembre 2013, Aix-en-Provence
Journées d’étude organisées dans le cadre du LabexMed de la MMSH et du Pôle « image, son, pratiques du numérique en sciences humaines et sociales »
sous la responsabilité de Maryline Crivello (Aix-Marseille Université – CNRS)

Intervention avec Claude Mussou, chef de service du Dépôt Légal du web à l’Ina

logo-pdf Programme

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Les sources nativement numériques pour la recherche en histoire et patrimoine : pratiques et méthodes

logo-cnamJournée d’étude LabEx HASTEC

Les sciences humaines et sociales ont depuis quelques années vu s’accroître le regard réflexif des chercheurs sur leurs terrains, corpus et instruments, en particulier dans le rapport aux TIC à l’ère numérique. Si les Digital Humanities ont montré les apports du traitement informatique pour des fonds de documents numérisés, de nouveaux documents sont produits dans l’usage même des techniques et environnements du numérique, et ce depuis que les ordinateurs sont nés il y a plus d’un demi-siècle. En quoi ces nouveaux documents peuvent-ils constituer de nouvelles sources pour les études qui s’interrogent sur le passé ? Quelles traces, générées dans l’usage des outils numériques et transmises par la mémoire d’usage des technologies informatiques, deviennent exploitables et analysables à côté des formes et contenus ? A quel nouveau type d’archives le chercheur en histoire ou en patrimoine doit-il se confronter ?

Journée d’étude organisée dans le cadre LabEx HASTEC (PRES HESAM)
en partenariat avec les laboratoires Dicen-IDF et HT2S (Cnam) et le Projet PATRIMONIUM (action financée par le CNRS au titre de l’appel à projet « Expertise, controverses et communication entre science et société »)

9 décembre 2013
Cnam, Amphithéâtre Z (Robert Faure)
292 rue Saint Martin.

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