Diriger dans l’incertitude
Séminaire organisé dans le cadre des Rendez-vous de l’Andesi
septembre 2009, Paris
• support de la présentation
Comment peut-on lire Roland Barthes à la lumière de ce qu’est devenu notre environnement informationnel ? Son œuvre occupe une position charnière, donc ambivalente. D’un côté, elle accompagne le passage du signe à la trace, déplacement majeur qui va caractériser la culture de l’information. De l’autre, elle effectue ce déplacement dans l’ignorance de toute historicité technique, parce que c’est le corps qui tient ici lieu de tekhnè…
Ce volume reprend les interventions des Rencontres INA-Sorbonne du 13 juin 2008, organisées par Daniel Bougnoux autour du thème Empreintes de Roland Barthes
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Louise Merzeau “Du signe à la trace”, in Daniel Bougnoux (dir.), Empreintes de Roland Barthes, éditions Cécile Defaut, 2009, p. 125-144.
ISBN : 978-2350180724
L’autorité, les rituels, les procédures, les modalités qui “font le chef” et, au-delà, qui fondent le groupe : autant de questions fort anciennes toujours d’actualité. Pourquoi un ensemble d’individus disparates se réunit sous l’autorité d’un chef ? On peut aborder la question par la littérature, la philosophie politique, l’histoire… Ici, c’est en plongeant dans ma mémoire cinématographique que j’ai tenté d’éclairer la mythologie du chef, qui est aussi, nécessairement, une imagerie…
Conférence prononcée dans le cadre du Collège iconique à l’Inathèque le 11 mars 2008
inspirée de l’article “Premiers rôles”, paru dans Médium N° 12, 2007.
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• Montages vidéo accompagnant la conférence :
1re partie : “Des tables de la loi aux lois de la table”
2e partie : “Spectacles de spectres”
Les mécanismes de la gouvernance et de l’autorité ne s’exercent qu’à travers une mythologie, simultanément mystificatrice et normative. Il n’est pas de chef sans une figure, où s’incarnent la rencontre d’un pouvoir et d’une aspiration. L’image n’est donc ni un habillage ni une signalétique : c’est une génétique où s’élabore la médiation. En ce sens, le cinéma offre plus que des illustrations. Il produit des modèles de légitimation, susceptibles d’alimenter une philosophie des regards qui est aussi une pensée du politique.
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Pour voir les extraits de films cités dans l’article, voir la conférence prononcée au Collège Iconique à partir de cette étude.
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Louise Merzeau “Premiers rôles”, Médium, N° 12, 2007, p. 70-91.
Comment les images forgent-elles la façon dont nous percevons la guerre passée ? Pourquoi certaines s’ancrent-elles dans les mémoires, alors que d’autres s’effacent ? Reflètent-elles la réalité des événements vécus par les contemporains ou ce que nous voulons en retenir pour éclairer notre propre présent ? Le colloque et l’ouvrage qui en a été tiré réunissent les images les plus diverses – informatives, commémoratives, oubliées ou resurgies, reconstituées ou fictionnelles –, de la photographie à la bande dessinée, du cinéma à la télévision, de l’actualité à la fiction, pour comprendre les mécanismes du regard collectif sur la guerre dans l’Europe du XXe siècle.
Montage vidéo réalisé par Louise Merzeau
projeté en avant-première du colloque dans le cadre des Lundis de l’Ina
suivi d’un débat animé par Isabelle Veyrat-Masson.
Imaginer la guerre – 1re partie
Imaginer la guerre – 2e partie