Pour une anthropologie du numérique

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Colloque international e-éducation
Penser les organisations éducatives à l’ère de la mobilité

Depuis plus de 20 ans, le numérique n’est la plupart du temps abordé qu’à travers le paradigme de la rupture et de la nouveauté. Les héritiers de la culture du livre, qui administrent encore la plupart des systèmes de régulation sociale, l’appréhendent souvent comme une terra incognita, un monde séparé dont les règles seraient inconnues, inédites ou inexistantes. Si cette perception était parfaitement légitime jusqu’au début du XXIe siècle, au fur et à mesure que les années passent, elle apparaît de plus en plus comme un refus d’aborder la question de front, en remettant toujours à demain l’entrée dans le monde numérique Lire la suite.

Organisé par l’ESENESR, avec la Télé-Université du Québec (TELUQ), le réseau Canopé, le CNED et l’Université de Poitiers

Du 7 au 10 novembre 2016, Poitiers

Table ronde « Pour une anthropologie du numérique »
avec Jacques-François Marchandise (La Fing) et Pascal Plantard (Université Rennes 2)
mardi 8 novembre 10h30

Programme du colloque

Émission webradio Vers une écologie du numérique enregistrée le 8 novembre, avec J.-Fr. Marchandise et P. Plantard :

Consulter le site du colloque

Milieu numérique et milieu scolaire : les pratiques d’éditorialisation

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Les humanités numériques et l’École


L’objectif de cette journée est d’avoir un temps d’échange sur les conséquences des bouleversements du numérique dans la production, lʼorganisation et la diffusion des savoirs, dans une approche interdisciplinaire et en s’appuyant sur les fondements humanistes du projet scolaire.

Journée organisée à l’Atelier Canopé du Val-de-Marne dans le cadre des Tech Days du Pôle numérique.

Mercredi 22 juin 2016
Espace Aimé Césaire 40 Quai Victor Hugo 94500 Champigny-sur-Marne

Programme

  • 8h30 : Accueil du public
    9h : Elie Allouche, directeur de lʼAtelier Canopé du Val-de-Marne @canope_94 @elieallouche «Les humanités numériques à l’Ecole et dans la formation des enseignants : accueil de la journée, problématiques, ressources»
  • 9h30 : Vincent Puig, co-fondateur et directeur exécutif de l’IRI / Centre Pompidou @vincentpuig « Humanités numériques et Digital studies, le numérique comme milieu des savoirs : les travaux de lʼIRI et les perspectives pour la formation des enseignants »
  • 10h15 : Olivier Le Deuff, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication. Humanités digitales Université Bordeaux Montaigne @neuromancien « Les humanités numériques/digitales : quelles compétences pour les enseignants, quelles démarches pédagogiques ?»
  • 11h : Ange Ansour, chef de projet et assistant de recherche au CRI-Université Paris Descartes @AngeAnsour @savantures et Alexia Robert, chef de projet au Pôle numérique de lʼacadémie de Créteil @alexiarobert3 «Présentation du projet eFran avec les Savanturiers et perspectives pour la formation»
  • 11h30 : Louise Merzeau, maître de conférences habilitée à diriger des recherches en sciences de l’information et de la communication à Paris Ouest Nanterre La Défense @lmerzeau « Milieu numérique et milieu scolaire : les pratiques d’éditorialisation ».
  • 14h-16h : Ateliers

Analyse de controverse – FORCCAST (Sciences Po)
Comprendre ce qu’est une donnée : utilisation de l’application DataDécode
Visualisation des données (#dataviz)
Humanités numériques et intelligence collective : @TwicteeOfficiel, @EMCpartageons, #TweeteTSVT
Constats, valeurs, initiatives : quel manifeste pour les humanités numériques dans l’académie ?

  • 16h15-16h45 : Reprise en plénière
    Temps dʼéchanges sur le projet de manifeste pour les humanités numériques dans l’académie.

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• support de la présentation

Consulter le programme sur le site de Canopé

Pratiques et enjeux de l’éditorialisation pour les “passés dans le présent”

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6e Atelier du labex Les Passés dans le Présent

Une partie substantielle des travaux du labex Les passés dans le présent porte sur l’exploitation de fonds numérisés ou nativement numériques. Une fois numérisées, les ressources ne peuvent être simplement diffusées sur Internet : elles doivent être formatées, indexées, enrichies, agrégées, partagées… en un mot éditorialisées. Afin d’accompagner ces travaux, le labex souhaite donc entamer une réflexion sur l’éditorialisation, conçue comme l’ensemble des opérations, dispositifs, acteurs ou médiations nécessaires à l’intégration et la valorisation des ressources au sein de l’environnement numérique.
C’est pour initier cette réflexion que nous vous invitons à cet Atelier labex destiné à croiser vos pratiques, vos questions, vos terrains avec ceux d’intervenants ayant mené à bien des projets d’éditorialisation dans différents domaines.
Autour de quelques opérations clés (annotation, scénarisation, appropriation, représentation), chaque session sera l’occasion de présenter des cas concrets, d’échanger sur les bonnes pratiques et d’esquisser ensemble des réponses pratiques et théoriques.

lundi 11 avril 2016
Université Paris Ouest
Salle des conférences du nouveau bâtiment Max Weber (en face du bâtiment A)

Pour alimenter le fil twitter : #editoPP

Programme

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10h Accueil
10h10-11h10 Session #1 Annotation
Les pratiques d’annotation sont au cœur de l’activité du chercheur, que ce soit l’annotation de données, de textes ou d’archives. Dans la mesure où l’annotation constitue un lien de continuité entre la lecture et l’écriture, les dispositifs d’annotation dans l’environnement numérique incarnent un rôle particulier dans l’éditorialisation des ressources, favorisant la circulation et l’interprétation de ces ressources.

  • Bertrand Lafont, Projet Assyronline
  • Vincent Puig (Iri), Dispositif Polemictweet

11h30-12h30 Session #2 Scénarisation
L’indexation fine et la fragmentation des contenus numériques ont ouvert de nouvelles pistes d’écriture qui consistent en l’agencement spatial et temporel d’éléments multimodaux (ou multimédia) dans un même document. Du CD-ROM au webdocumentaire, ce premier niveau d’éditorialisation relève dans une certaine mesure du montage (editing). Si cette écriture scénarisée organise effectivement l’accès et la consultation des ressources, elle ne constitue cependant qu’un aspect de l’éditorialisation, au risque de se figer dans un objet clos.

  • Céline Lèvre (BDIC), Cartable numérique
  • Nicolas Prévôt, Webdocumentaire Inouï, projet Patrimoine musical des Nanterriens

14h-15h Session #3 Appropriation
L’appropriation constitue le véritable enjeu de l’éditorialisation. Au-delà du simple accès aux ressources, l’éditorialisation met en œuvre les conditions de possibilités de réutilisation et de réécriture des ressources, autrement dit de leur appropriation. De l’accès à l’appropriation, les dispositifs de médiation mis en place par les institutions culturelles opèrent un changement de régime éditorial dans la mesure où le rôle de l’institution n’est plus de produire ou de commissionner un discours, mais d’offrir à ses publics la possibilité d’en produire de nouveaux.

  • Thomas Sagory, Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye
  • Xavier Lemarchand, Editorialisation sur les sites de l’INA

15h15-16h15 Session #4 Représentation

Cette approche de l’éditorialisation concerne plus particulièrement les données de la recherche dont le destin n’est plus de demeurer sur les étagères des laboratoires. Avec l’Open Data et l’Open Science, mais aussi avec l’émergence d’infrastructures dédiées, les données de la recherche sont désormais publiables en tant que telles, c’est-à-dire comme matière première et ressource à exploiter. Sur le plan de l’éditorialisation, se pose alors la question de la représentation de ces données publiées, qui consiste à produire des formes intermédiaires susceptibles d’être analysées, dans un double objectif d’appréhension des bases de données parfois massives, et des données elles-mêmes.

  • Régis Stauder (BnF), Éditorialisation de Gallica
  • Gilles Bertin et Lisa Chupin (Dicen-IDF), projet e-ReColNat

Comité scientifique

  • Ghislaine Glasson Deschaumes (Labex Les Passés dans le présent),
  • Lionel Maurel, université Paris Lumières),
  • Louise Merzeau (université Paris Ouest – Dicen-IDF),
  • Nicolas Sauret (Paris Ouest – Dicen-IDF – Labex Les Passés dans le présent).

Visiter le site du labex
Fil Twitter de la journée #editoPP

Quelle maîtrise de l’identité numérique ?

CemtiCriticPour une éducation critique aux médias en contexte numérique


Depuis leur émergence dans les années 1980, les démarches d’éducation aux médias revendiquent l’objectif de développer l’esprit critique, de mettre en mouvement la citoyenneté, de faire advenir individuation, responsabilisation, et de proposer des outils d’analyse face aux contenus médiatiques. Dans le contexte scolaire en France, ces démarches se sont souvent trouvées entravées par l’appréhension de faire entrer dans l’école des contenus, des dispositifs produits par des industries culturelles, dont la qualité pouvait être contestée et qui, institutionnalisés ainsi, risquaient d’apparaitre comme des modèles aux yeux des apprenants. L’école française, à travers le CLEMI, a longtemps orienté les activités d’éducation aux médias autour de l’information, considérée comme un genre médiatique noble car tourné vers le politique, ouvrant ses portes aux journalistes professionnels et favorisant l’apprentissage de ses codes dans les journaux scolaires. Depuis 2013, un tournant a été pris, mais celui-ci reste profondément ambivalent. La loi de refondation de l’école a inscrit dans ses missions fondamentales une éducation aux médias et à l’information en centrant les missions pédagogiques sur les dispositifs numériques de fabrication, de publication et de mise en circulation des contenus médiatiques.
[…] Nous chercherons à poser des jalons et à tracer des perspectives que pourrait intégrer une éducation critique aux médias qui ne se réduirait pas à une incantation de l’esprit critique, qui tiendrait compte des difficultés à prendre du recul sur des contenus et des dispositifs du fait à la fois de leur extrême proximité et de la grande opacité de leur fonctionnement.

Lire la suite de l’argumentaire

Interventions de Louise Merzeau et Sébastien Appiotti

8 avril 2016, 9h-12h
MSH Paris Nord

•support de présentation

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D’un nouvel objet de savoir au milieu de tout nouvel objet

sfsic_logoDigital Studies et SIC. Divergences ou complémentarités ?


En l’espace d’une quinzaine d’années, un déplacement général s’est opéré : de nouvel objet d’étude, le numérique est devenu le milieu de tout nouvel objet, à la fois écosystème et horizon de toute nouvelle question de recherche. Parallèlement, les SIC ont vu leur structuration comme leur position par rapport aux autres disciplines évoluer. De périphérique, leur expertise s’est retrouvée au cœur des stratégies industrielles comme des politiques publiques et des grands débats de société. Dans le champ même de la discipline, la question de l’usage s’est progressivement recentrée, à mesure que la traçabilité numérique et la personnalisation de l’information en faisaient un enjeu économique, éthique et culturel majeur.

Journée d’étude organisée par la Commission Recherche et Animation de la Recherche de la SFSIC, à l’initiative de Françoise Paquienséguy.

30 Mars 2016, Cnam, Salon d’Honneur – Paris

• support de la présenttaion

Consulter le programme sur le site de la SFSIC