Bibliothèque et révolution : de l’imprimerie au numérique

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Robert Damien : du lecteur à l’électeur. Bibliothèque, démocratie, autorité


Journée d’étude organisée par la BnF autour de la pensée de Robert Damien, philosophe dont l’esprit vif et généreux s’attache, sans jargon et sans facilité, à mettre au jour les logiques de la politique et des sciences humaines et sociales, à travers des objets faussement familiers comme la bibliothèque, le conseil et l’expertise.

Table ronde modérée par Michel Melot, conservateur, avec Anne-Marie Bertrand (conservateur, directrice de l’Enssib), Louise Merzeau (Maître de conférences en SIC),  Paul Mathias (philosophe).

mercredi 12 novembre 2014
Bibliothèque nationale de France
Quai François-Mauriac, Paris

entrée libre sur réservation obligatoire au 01 53 79 49 49 ou visites@bnf.fr

Consulter le programme sur le site de la BnF

Que peut-on craindre, espérer, vouloir de l’édition numérique ?

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Médium / CNL

Journée d’étude sur l’avenir de l’édition numérique
Conçue par Pierre-Marc de Biasi,
à l’initiative du Centre National du Livre et de la revue Médium

27 juin 2013, CNL, Paris

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L’industrialisation de la mémoire

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Les Métamorphoses numériques du livre II

Si, de tous les médias, le livre imprimé est celui qui semble offrir le plus de résistances à l’extension du numérique, il serait inconcevable de ne pas interroger les tendances qui remettent en cause, sinon son existence ou sa survie, du moins l’éminence de son rôle dans la vie culturelle. […] Se déployant comme média universel, le numérique emporte le livre imprimé, au même titre que les autres médias, dans un processus de déstructuration et de remédiation.  Ce processus se manifeste sous la forme d’une série de phénomènes nouveaux, dont certains sont inouïs par leur ampleur ou leur étrangeté : l’explosion du nombre de textes numériques mis en circulation (sur le web, sous forme de livres électroniques, ou à la suite de la numérisation des bibliothèques) ; la révélation d’un grand nombre d’auteurs, au titre de l’expression personnelle, ou de la contribution des amateurs à des œuvres collectives comme Wikipédia ; la multiplication des supports de lecture, hier, l’ordinateur en réseau, aujourd’hui, les tablettes, les téléphones et les liseuses ; la mise en place des technologies de substitution radicale à l’homme, comme le robot de lecture de Google, ou les logiciels de transcription automatique de la parole ; la diversité des modèles économiques d’édition et l’inversion de la chaîne du livre ; l’apparition des industries de lecture; les nouvelles pratiques de lecture.

Colloque organisé par l’Agence régionale du Livre Paca, sous la direction d’Alain Giffard
28 et 29 novembre 2011, Cité du Livre, Aix-en-Provence

logo-pdf Synthèse des interventions (Dazibao n°32)

Programme et vidéos

• Support de la présentation

• Captation vidéo

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Malraux metteur en page

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Les écrits sur l’art d’André Malraux

Dans les études traitant de la production d’André Malraux sur l’art, il est question de pensée, de théorie, de concept, d’histoire ou d’écriture, mais presque jamais d’espace, de dispositif, de pratique ou d’objet. Cet oubli du versant matériel de la création malrucienne n’a rien d’étonnant si on le mesure à l’aune de la dénégation quasi générale, par la littérature, l’histoire ou la philosophie, des supports et dispositifs qui les informent. S’agissant de Malraux, une telle omission est cependant plus surprenante, dans la mesure où une grande partie de son œuvre vise précisément à explorer ces interactions entre médium et imaginaire. C’est du moins l’hypothèse qui est ici développée, à partir d’une étude essentiellement centrée sur les différentes versions du Musée imaginaire.

Actes du colloque organisé à l’université Paris III par le Centre d’études André Malraux, les 3 et 4 décembre 2004

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Illustrations accompagnant l’article :

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Figure 1

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Figure 2

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Figure 3

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Figure 4

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Pour citer cet article

Louise Merzeau “Malraux metteur en page”, in Jeanyves Guérin, Julien Dieudonné (dir.), Les écrits sur l’art d’André Malraux, Presses Sorbonne nouvelle, 2006, p. 64-79.

À quoi servent les éditeurs à l’âge numérique ?

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Le Cercle des médiologues

Dans les années 1970, la multiplication des “photocopilleuses” avait porté un coup si sévère à l’économie du livre et à l’édition que des mesures de protection juridique et financière avaient finalement dû être prises. Pourtant, la photocopie semble une menace bien dérisoire face à l’arsenal des moyens d’édition domestique qui ont vu le jour depuis. De la fabrication du papier à la vente des livres en librairie, la “chaîne graphique” subit de plein fouet la bourrasque des nouvelles technologies. S’il faut toujours des auteurs et des lecteurs pour que vive le livre, qu’en est-il aujourd’hui des autres partenaires traditionnels industriels du marché du livre ? Papetiers, imprimeurs, diffuseurs, libraires se sentent-ils menacés par le livre virtuel, le e-book, l’édition en ligne, etc. ? Traitement de texte, logiciels d’édition assistée par ordinateur, scanners, imprimantes, correcteurs orthographiques, édition à la demande : les nouveaux outils de l’édition semblent offrir au premier venu les ressources suffisantes pour s’auto-éditer. Qu’est devenu aujourd’hui et que sera demain le rôle de l’éditeur à l’heure où le manuscrit d’écrivain se présente le plus souvent sous la forme d’un fichier numérique quasiment prêt à imprimer ? Combien coûte réellement un livre ? Un auteur n’aurait-il pas bénéfice à créer sa propre structure d’édition ? Quel risque courrait-il à le faire ? Bref, à quoi servent encore les éditeurs ? Cette formule un peu insolente nous servira de guide pour approfondir la question des fonctions intellectuelles, juridiques, techniques et symboliques de l’éditeur qui reste sans doute un partenaire essentiel et irremplaçable de la  » chaîne graphique  » mais qui se trouve confronté, pour la première fois avec une telle intensité depuis le XVe siècle, à une redéfinition fondamentale de son métier.

Émission de Pierre-Marc de Biasi sur France Culture
Diffusée en mars 2002 en direct du Salon du Livre
Avec Louise Merzeau, Térésa Cremisi, Adam Biro, Liana Lévi, Michel Müller, Gérald Grunberg, Michel Melot, Jean-Yves Mollier, P.L. Rozynès