Éditorialisation collaborative d’un événement. L’exemple des Entretiens du nouveau monde industriel 2012

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Communication & organisation

À partir d’une étude du dispositif mis en place autour de l’édition 2012 des Entretiens du nouveau monde industriel, nous examinons dans quelles conditions les réseaux sociaux peuvent être utilisés à des fins d’éditorialisation collective de contenus évènementiels et scientifiques. Notre hypothèse porte sur la mise en œuvre d’une nouvelle compétence d’écriture multimodale transmédia, conjuguant les effets du réseautage et de la redocumentarisation. D’abord considéré sous l’angle de son architecture, le dispositif est envisagé dans un deuxième temps comme transmédialité sociale, combinant captation de l’attention, sociabilité et réflexivité. Pour finir, nous revenons sur le principe d’éditorialisation, pour interroger cette organologie en termes de translittératie et d’articulation temporelle entre intensité participative et mise à distance en différé.

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Pour citer cet article

Louise Merzeau “Éditorialisation collaborative d’un événement. L’exemple des Entretiens du nouveau monde industriel 2012”, Communication & organisation, 2013/n° 43, p.105-122.

Le web archivé pour la recherche : nouvelles sources, nouvelles pratiques

logo-MMSHLa mobilisation des mémoires sur le web. Acteurs et témoins

Au fur et à mesure de l’évolution des techniques d’enregistrement mémoriel, le périmètre des sources pour l’histoire n’a cessé de s’étendre. Aujourd’hui de nombreuses institutions patrimoniales ont entrepris de collecter et conserver les contenus issus du web. S’agit-il d’un tournant épistémologique majeur tant pour l’archiviste que pour l’historien ? Cette présentation se propose de cerner le contexte et les modalités d’archivage du web dans le cadre du Dépôt Légal, de s’interroger sur les questions de continuité ou rupture des pratiques, notamment à partir des études de cas et problématiques abordées dans le cadre des ateliers de recherche méthodologiques mis en place à l’Ina. En particulier, on reviendra sur la manière dont usages et représentations du Web peuvent être (re)conditionnés par la visée de l’archivage et la mise ne place d’outils.

9 et 10 décembre 2013, Aix-en-Provence
Journées d’étude organisées dans le cadre du LabexMed de la MMSH et du Pôle « image, son, pratiques du numérique en sciences humaines et sociales »
sous la responsabilité de Maryline Crivello (Aix-Marseille Université – CNRS)

Intervention avec Claude Mussou, chef de service du Dépôt Légal du web à l’Ina

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Les sources nativement numériques pour la recherche en histoire et patrimoine : pratiques et méthodes

logo-cnamJournée d’étude LabEx HASTEC

Les sciences humaines et sociales ont depuis quelques années vu s’accroître le regard réflexif des chercheurs sur leurs terrains, corpus et instruments, en particulier dans le rapport aux TIC à l’ère numérique. Si les Digital Humanities ont montré les apports du traitement informatique pour des fonds de documents numérisés, de nouveaux documents sont produits dans l’usage même des techniques et environnements du numérique, et ce depuis que les ordinateurs sont nés il y a plus d’un demi-siècle. En quoi ces nouveaux documents peuvent-ils constituer de nouvelles sources pour les études qui s’interrogent sur le passé ? Quelles traces, générées dans l’usage des outils numériques et transmises par la mémoire d’usage des technologies informatiques, deviennent exploitables et analysables à côté des formes et contenus ? A quel nouveau type d’archives le chercheur en histoire ou en patrimoine doit-il se confronter ?

Journée d’étude organisée dans le cadre LabEx HASTEC (PRES HESAM)
en partenariat avec les laboratoires Dicen-IDF et HT2S (Cnam) et le Projet PATRIMONIUM (action financée par le CNRS au titre de l’appel à projet « Expertise, controverses et communication entre science et société »)

9 décembre 2013
Cnam, Amphithéâtre Z (Robert Faure)
292 rue Saint Martin.

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Je me souviens d’Internet

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Un verre derrière l’écran

Entre idéologie de l’immédiat et revendications d’un droit à l’oubli, quelle place accorder à la mémoire dans nos vies connectées ? Souvent réduite au stockage de données, la mémoire numérique est rarement interrogée comme fabrique et partage de souvenirs. C’est l’angle que nous adopterons ici, en partant des usages infra-ordinaires pour éclairer d’un jour nouveau les enjeux mémoriels du réseau.

Rencontre organisée et animée par Matteo Treleani, Peppe Cavallari et Jennifer Vernalde
22 novembre 2013, Plateau média de La Gaité Lyrique, Paris

• Support de la présentation (si le prezi ne s’affiche ci-dessous , cliquez ici)

Je me souviens d’Internet : appel à contribution

Je travaille depuis maintenant plusieurs années sur la question des rapports entre mémoire et environnement numérique. J’essaie d’examiner cette question en suivant différentes pistes : comment mémoriser nos navigations, comment récupérer nos traces, comment repenser l’oubli, comment archiver le web, comment partager nos mémoires, comment réinventer de la mémoire par le réseau, etc.
Or qui dit « mémoire », dit témoignages, empreintes, récits, peut-être même fictions… J’ai donc besoin de vous pour étayer mes propres cogitations sur l’épaisseur et la singularité de vos usages et de vos représentations.
Je vous pose donc la question : quelle(s) mémoire(s) avez-vous (imaginez-vous, fabriquez-vous…) de l’Internet ?
Si vous souhaitez nourrir cette réflexion avec un témoignage, merci de déposer votre contribution dans ce pad.

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Les paradoxes de la mémoire numérique

InterCDI
Intercdi

Si elle occupe aujourd’hui une place importante dans les réflexions sur le fonctionnement et les enjeux d’Internet, la question de la mémoire n’a que récemment rejoint celle des technologies dites « nouvelles ». Confinées dans la psychologie ou l’ethnologie, connotées par le trivial (folklores du quotidien) ou le trauma (mémoire des génocides), les études sur la mémoire ont longtemps éludé sa dimension technique, sous-entendant que la mémorisation, processus nécessairement humain, échappait aux déterminations des artefacts. De leur côté, les recherches sur le réseau, qu’elles soient critiques ou applicatives, ont beaucoup tardé à s’extraire d’une vision court-termiste, focalisée sur les effets d’immédiateté, de vitesse ou de nouveauté. Pour ne citer qu’un exemple de cette incapacité à penser l’Internet dans la durée, on peut s’étonner du temps qu’il a fallu aux services de réseautage pour admettre que les internautes pouvaient aussi mourir, et qu’il fallait donc mettre en place des dispositifs pour assurer la transmission post-mortem de leurs comptes…

N°spécial 2013 « Mémoire(s) et traces »

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Pour citer cet article

Louise Merzeau “Les paradoxes de la mémoire numérique”, Intercdi, N° 244, 2013, p. 68-71.