Apprendre en numérique

Pièce jointe

Séminaire académique sur le numérique pédagogique

Le numérique peut-il prétendre faire mieux réussir les élèves ? Quels usages du numérique favorisent l’insertion professionnelle ?

Rencontre-débat

9 avril 2015, à partir de 9h

Canopé Académie de Montpellier
Allée de la Citadelle, 34000 Montpellier

captation vidéo

montpellier

Visiter le site de l’Académie de Montpellier

L’archive face au défi de l’éditorialisation mémorielle

logo-Institu-francaisForum Archives numériques et mémoire culturelle

Nos activités sociales, intellectuelles, économiques ou créatives intègrent dans des proportions chaque jour croissantes le traitement informatique et la mise en réseau de données. Dans un tel régime, on ne peut plus ne pas laisser de traces. Du smartphone à la smart city en passant par les moyens de transport, la maison intelligente ou les vêtements connectés, tous nos artefacts sont devenus des machines à enregistrer et traiter de l’information. Dans nos déplacements, nos transactions et nos relations, tout autant que dans nos expressions ou nos productions, nous laissons des traces dont le volume et la nature, désormais incommensurables à la perception humaine, ne peuvent plus être administrés que par des machines.
On a cru un temps que cette mémoire par défaut accomplirait l’auto-archivage de notre modernité et qu’Internet réaliserait le mythe immémorial de la bibliothèque intégrale. Mais la traçabilité numérique révèle aujourd’hui ce qu’elle est : une antimémoire qui court-circuite l’intelligence de l’oubli et menace d’évacuer l’incertitude – existentielle ou historique – au profit d’une prédictibilité des comportements. Convertis en collections de données sur lesquelles ils n’ont plus la main, les individus comme les collectifs doivent donc se réinventer des espaces communs de rétention, d’engrammage et d’indexation porteurs de visées mémorielles, heuristiques et politiques.
Interpelées par cette exigence, les archives voient leur rôle appelé à se renouveler, pour participer activement à cette reconfiguration des mémoires. Déstabilisées par la dissociation entre le document et son support et par les glissements de terrains disciplinaires qui s’en sont suivis, les institutions archivales doivent aujourd’hui négocier le passage de la numérisation du patrimoine à la patrimonialisation du numérique. Pour y parvenir, les logiques d’archivage auront à s’hybrider avec les logiques de flux, en tenant compte des nouveaux usages et des métaprotocoles d’édition, de publication et de partage imposés par les acteurs du Web. De plus en plus transmédia, la mémoire doit repenser ses conditions d’éditorialisation, qui sont aussi celles de sa communautarisation et de la transmission d’une culture numérique.

Conférence conclusive au Forum Archives numériques et mémoire culturelle : politiques, enjeux, méthodes
organisé par l’Institut français d’Allemagne
en partenariat avec l’Institut français de Paris et le Deutscher Kulturrat (Conseil allemand pour la culture),
avec le soutien de l’INA, de la BNF et du Ministère français de la Culture et de la Communication.

10 novembre 2014
Berlin, Ambassade de France

Livestream
Archive du fil Twitter #ArchivesNum
Report by Emmanuelle Chaze [en]

logo-pdf Programme

De la face au profil : les traces font-elles visage ?

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Premier médium de la relation humaine, le visage est le lieu même de l’expression et de l’identité, mais aussi des normes sociales qui le maquillent ou le transforment en faciès. Autant de caractéristiques qui semblent se transposer aujourd’hui aux traces numériques par lesquelles nous existons sur les réseaux. Indices de notre présence et de nos liens, mais aussi objets de stratégies de captation et de (re)construction, elles précèdent désormais tout rapport à nous-mêmes. Les traces font-elles pour autant visage ? Fragile équilibre entre être et avoir, entre profondeur et surface, entre vivant et artefact, entre présence et avatar, le visage peut-il se virtualiser sans basculer d’un côté ou de l’autre ?  S’atomiser dans un insaisissable miroitement d’instants, ou perdre la face au profit d’un profil ? À moins que le milieu numérique n’apporte en lui-même un nouveau trouble, apte à réinventer l’énigme des visages…

Séminaire de recherche interdisciplinaire TTH (Technologies et Traces de l’Homme) organisé par le Laboratoire COSTECH (Connaissance, Organisation et Systèmes TECHniques) et l’Institut Faire Faces (IFF) – CHU d’Amiens

Le but de ce séminaire est de réfléchir aux effets de la technologie sur l’identité et l’humanité en  interrogeant simultanément l’intervention technologique sur le visage et le nouveau statut de la trace dans l’environnement numérique.

Lundi 6 octobre de 10h30 à 12h30
Université de Technologie de Compiègne
Centre Pierre Guillaumat 1 – salle K122

Captation vidéo de la conférence

• Support de la présentation [pdf] :

Visiter le site du projet TTH

Voir aussi l’article « De La face au Profil : l’aventure numérique des visages » paru dans InaGlobal

Médiation identitaire et intelligence des traces

logo-syndicat-magistrat
La société
sous surveillance


Chaque année, le Syndicat de la magistrature organise, pour ses adhérents, un stage de trois demi-journées destiné à élargir le champ de la réflexion syndicale et à confronter les pratiques professionnelles et militantes aux évolutions du champ normatif ainsi qu’aux mutations économiques et sociales. À la lumière des évolutions technologiques et des atteintes toujours plus importantes au respect de la vie privée, de la protection des données personnelles et des libertés en général, le syndicat a retenu comme thème pour cette année :  « La société sous surveillance. De la surveillance étatique à la captation et au formatage des identités, comment résister ? »

Avec Antoine Lefébure, Jean-Marc Manach, Jérôme Thorel, Frédéric Forest, Philippe Aigrain, Louise Merzeau

20 septembre 2014, Lille

• support de la conférence

Pour la Transition, une économie du partage de la connaissance et des biens communs


Rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens

Face aux  crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens  communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles.
Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler.
Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?
Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des inovations sociales ?
Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs ­ comme l’économie numérique ­ et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?

Rencontre organisée par Ouishare, Savoirscom1 et VECAM
animée par Lionel Maurel et Louise Merzeau

16 septembre 2014, 18h-20h30
Centre Pompidou (petit auditorium et Salle Triangle), Paris

Bauwens stiegler

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