Milieu numérique et milieu scolaire : les pratiques d’éditorialisation

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Les humanités numériques et l’École


L’objectif de cette journée est d’avoir un temps d’échange sur les conséquences des bouleversements du numérique dans la production, lʼorganisation et la diffusion des savoirs, dans une approche interdisciplinaire et en s’appuyant sur les fondements humanistes du projet scolaire.

Journée organisée à l’Atelier Canopé du Val-de-Marne dans le cadre des Tech Days du Pôle numérique.

Mercredi 22 juin 2016
Espace Aimé Césaire 40 Quai Victor Hugo 94500 Champigny-sur-Marne

Programme

  • 8h30 : Accueil du public
    9h : Elie Allouche, directeur de lʼAtelier Canopé du Val-de-Marne @canope_94 @elieallouche «Les humanités numériques à l’Ecole et dans la formation des enseignants : accueil de la journée, problématiques, ressources»
  • 9h30 : Vincent Puig, co-fondateur et directeur exécutif de l’IRI / Centre Pompidou @vincentpuig « Humanités numériques et Digital studies, le numérique comme milieu des savoirs : les travaux de lʼIRI et les perspectives pour la formation des enseignants »
  • 10h15 : Olivier Le Deuff, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication. Humanités digitales Université Bordeaux Montaigne @neuromancien « Les humanités numériques/digitales : quelles compétences pour les enseignants, quelles démarches pédagogiques ?»
  • 11h : Ange Ansour, chef de projet et assistant de recherche au CRI-Université Paris Descartes @AngeAnsour @savantures et Alexia Robert, chef de projet au Pôle numérique de lʼacadémie de Créteil @alexiarobert3 «Présentation du projet eFran avec les Savanturiers et perspectives pour la formation»
  • 11h30 : Louise Merzeau, maître de conférences habilitée à diriger des recherches en sciences de l’information et de la communication à Paris Ouest Nanterre La Défense @lmerzeau « Milieu numérique et milieu scolaire : les pratiques d’éditorialisation ».
  • 14h-16h : Ateliers

Analyse de controverse – FORCCAST (Sciences Po)
Comprendre ce qu’est une donnée : utilisation de l’application DataDécode
Visualisation des données (#dataviz)
Humanités numériques et intelligence collective : @TwicteeOfficiel, @EMCpartageons, #TweeteTSVT
Constats, valeurs, initiatives : quel manifeste pour les humanités numériques dans l’académie ?

  • 16h15-16h45 : Reprise en plénière
    Temps dʼéchanges sur le projet de manifeste pour les humanités numériques dans l’académie.

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• support de la présentation

Consulter le programme sur le site de Canopé

D’un nouvel objet de savoir au milieu de tout nouvel objet

sfsic_logoDigital Studies et SIC. Divergences ou complémentarités ?


En l’espace d’une quinzaine d’années, un déplacement général s’est opéré : de nouvel objet d’étude, le numérique est devenu le milieu de tout nouvel objet, à la fois écosystème et horizon de toute nouvelle question de recherche. Parallèlement, les SIC ont vu leur structuration comme leur position par rapport aux autres disciplines évoluer. De périphérique, leur expertise s’est retrouvée au cœur des stratégies industrielles comme des politiques publiques et des grands débats de société. Dans le champ même de la discipline, la question de l’usage s’est progressivement recentrée, à mesure que la traçabilité numérique et la personnalisation de l’information en faisaient un enjeu économique, éthique et culturel majeur.

Journée d’étude organisée par la Commission Recherche et Animation de la Recherche de la SFSIC, à l’initiative de Françoise Paquienséguy.

30 Mars 2016, Cnam, Salon d’Honneur – Paris

• support de la présenttaion

Consulter le programme sur le site de la SFSIC

L’expérience transmédiatique : inclusion, environnement, communs

couv-homme-traceL’Homme-trace. Inscriptions corporelles et techniques


En s’écartant des conceptions courantes de la fracture numérique et de l’exclusion, on se propose d’interroger les conditions de l’e-inclusion à partir d’une pensée de l’environnement-support et de l’expérience transmédiatique. Opposant le paradigme de la présence à celui de la performance, on reviendra sur les injonctions paradoxales qui sous-tendent les discours sur le supposé écart ou retard à combler, pour leur opposer une réflexion sur l’action dispositive. En réintroduisant les questions de contextualisation, de médiation, d’organisation et de mémorisation dans le processus d’insertion, on suggèrera de replacer la problématique du handicap dans celle, plus large, du monde partagé et des biens communs
.

Cet article reprend  les propos tenus lors de la journée Handicap psychique et insertion organisée au Havre en mars 2014.

Ouvrage dirigé par Béatrice Galinon-Mélénec, Fabien Liénard et Sami Zlitni
CNRS éditions, Collection CNRS Alpha, 2015, 284 p.

Visiter le site de CNRS éditions

Pour citer cet article

Louise Merzeau “L’expérience transmédiatique : inclusion, environnement, communs”, in B. Galinon-Mélénec, Fa. Liénard, S. Zlitni (dir.), L’Homme-trace. Inscriptions corporelles et technique, CNRS éditions, 2015, p.115-128.

 

Présence numérique du chercheur : de l’identité à l’environnement

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Vers une culture de la diffusion en sciences humaines et sociales : les 10 ans de HAL-SHS


Quel sens a le dépôt en archives ouvertes pour le chercheur en sciences humaines ? Suffit-il de lui parler diffusion et référencement pour le convaincre d’adopter une démarche d’auto-archivage ? Sans doute faut-il dépasser les performances de l’outil et les services qu’il peut lui rendre (automatisation de certaines tâches, fournitures de CV…), pour replacer le dépôt dans une pratique globale d’éditorialisation scientifique. Celle-ci va de la conversation entre chercheurs à la transmission des connaissances, en passant par la publication, l’indexation, la curation, la redocumentarisation, etc. Cette activité multimodale s’exerce désormais dans un environnement-support, où se croisent des communautés, des degrés d’expertise et des temporalités hétérogènes, et où la logique du partage (dimension sociale, viralité, temps court) n’est pas toujours compatible avec celle de la publication (évaluation, métadonnées, temps long). Dans ce contexte, le seul dénominateur commun n’est plus le document mais l’identité du chercheur, ou plus exactement, la présence numérique à travers laquelle il se manisfeste au autres. Attention, confiance, crédibilité, mais aussi contribution à un espace commun du savoir, que chaque acte éditorial contribue à configurer : l’auto-archivage relève bien d’un éthos numérique et d’une éthique scientifique.

Journée d’étude organisée par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales (InSHS) du CNRS et le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD)

18 décembre 2015,  CNRS, Paris

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De l’identité à la présence : que faire de nos traces numériques?

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Université populaire du Havre


En quelques années, le numérique a évolué dans le sens d’une personnalisation des interfaces et des contenus : chacun, aujourd’hui, peut prétendre à une information sur mesure. La contrepartie est un traçage systématique des préférences et des comportements des utilisateurs sur les réseaux. Traduite en traces, l’identité relève alors de plus en plus du calcul et de la documentation. Livrée aux algorithmes, la personne fait l’objet de traitements et de transactions.
Cette évolution pose la question de la dépossession et de la réappropriation de sa « présence numérique ». En termes de contrôle ou de protection bien sûr, mais aussi d’exercice individuel et collectif d’une liberté, d’une mémoire et d’une sociabilité. Car notre environnement numérique doit d’abord se penser comme un espace à habiter, à construire et à partager.

12 octobre 2015, 18h30
Le Havre
Université – amphi A6 – UFR Lettres et sciences humaines
Entrée libre

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