Présence numérique du chercheur : de l’identité à l’environnement

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Vers une culture de la diffusion en sciences humaines et sociales : les 10 ans de HAL-SHS


Quel sens a le dépôt en archives ouvertes pour le chercheur en sciences humaines ? Suffit-il de lui parler diffusion et référencement pour le convaincre d’adopter une démarche d’auto-archivage ? Sans doute faut-il dépasser les performances de l’outil et les services qu’il peut lui rendre (automatisation de certaines tâches, fournitures de CV…), pour replacer le dépôt dans une pratique globale d’éditorialisation scientifique. Celle-ci va de la conversation entre chercheurs à la transmission des connaissances, en passant par la publication, l’indexation, la curation, la redocumentarisation, etc. Cette activité multimodale s’exerce désormais dans un environnement-support, où se croisent des communautés, des degrés d’expertise et des temporalités hétérogènes, et où la logique du partage (dimension sociale, viralité, temps court) n’est pas toujours compatible avec celle de la publication (évaluation, métadonnées, temps long). Dans ce contexte, le seul dénominateur commun n’est plus le document mais l’identité du chercheur, ou plus exactement, la présence numérique à travers laquelle il se manisfeste au autres. Attention, confiance, crédibilité, mais aussi contribution à un espace commun du savoir, que chaque acte éditorial contribue à configurer : l’auto-archivage relève bien d’un éthos numérique et d’une éthique scientifique.

Journée d’étude organisée par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales (InSHS) du CNRS et le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD)

18 décembre 2015,  CNRS, Paris

captation vidéo

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• support de présentation

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Le web en mode labs

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Ateliers du dépôt légal du Web à l’Ina
(saison 6, atelier 5)

Participatif, contributif, au coeur de l’économie du partage, le web est aujourd’hui affecté ou mis à contribution par des dynamiques communautaires et sociales de bricolage et/ou d’innovation ascendante souvent nées dans les labs ou espace de co-working.

Comment passe-t-on du site au tiers lieu et réciproquement (imbrication des espaces, hybridation présentiel/distanciel) ? Quelle est la place des plateformes, des initiatives individuelles et des dynamiques collectives ? Quel nouveaux usages se développent dans ces contexte ? Le faire constitue-t-il une alternative aux réseaux sociaux … ?

Avec :

  • Laurence Allard , Sémiologue, maître de conférences  en sciences de l’information et de la communication à l’Université Lille 3, chercheuse à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV) de Paris 3
  • Sylvia Fredriksson, Designer, formatrice en technologies numériques, La Fonderie de l’image et Paris 1.
  • Christophe Batier, directeur technique de l’ICAP à l’Université de Lyon 1

logo-dicenIDF-blanc1vendredi 26 juin  2015 de 14h30 à 17h30
Ina, Centre Pierre Sabbagh, Paris

Pad pour la prise de notes collective

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Qu’est ce qu’un corpus web ?

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Ateliers du dépôt légal du Web à l’Ina
(saison 6, atelier 3)

Notion centrale de la recherche en SHS, le corpus voit ses contours redéfinis alors que les éléments qui le constituent sont aujourd’hui le plus souvent des contenus ou données issus du web. Quelles sont les possibilités offertes par le contexte numérique, pour constituer et traiter des corpus, les méthodes de recueil de données et d’observation en sont-elles modifiées ? La taille et la dimension de représentativité d’un corpus sont-elle revisitées quand les données accessibles s’inscrivent dans des flux et se mesurent en Giga ou Tera octets,  quelles unités retenir quand les données sont hétérogènes et  instables ? Quels sont les instruments à disposition du chercheur pour constituer, traiter et analyser ces corpus ?

Avec :

  • Nelly Quenemer, maître de conférence en sociologie des médias à la Sorbonne Nouvelle, et Anne-Sophie Béliard, docteur en sociologie des médias.
  • Raphaële Bertho, Maître de conférence  en information communication au laboratoire MICA de l’Université Bordeaux-Montaigne
  • Richard Walter Membre de l’équipe « Humanités numériques » de l’Institut des textes et manuscrits modernes (ITEM-CNRS).
  • Benjamin Ooghe-Tabanouingénieur au Medialab de Sciences Po

logo-dicenIDF-blanc1vendredi 17 avril 2015 de 14h30 à 17h30
Ina, Centre Pierre Sabbagh, Paris

Pad pour la prise de notes collective

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Sources et ressources : pour une science ouverte

Master Biens communs

3e séance de la 2e saison du webinaire « Biens communs numériques », organisé par le Master ICEN de l’université Paris Ouest et coordonné par Louise Merzeau, en partenariat avec SavoirsCOM1.

Avec :
Célya Gruson-Daniel (@celyagd) Ingénieur de recherche au Centre Virchow-Villermé (en charge de la coordination des MOOC), doctorante en co-encadrement entre le laboratoire Costech (UTC) et le département de communication publique à l’Université Laval (Québec). Cofondatrice deHackYourPhD
et
Antoine Courtin (@seeksanusername) Ingénieur au Labex Les Passés dans le présentLauréat du Grand prix DataCulture dans le cadre du hackathon des données culturelles en 2013 (projet Laderdesders), Enseignant dans le master Métiers des Archives et Technologies Appliquées à l’Université de Picardie-Jules Verne

Mot-dièse : #M2Communs

jeudi 5 mars 2015 de 14h à 16h30

• captation vidéo de la séance accessible depuis le blog du Master ICEN

Mode d’emploi pour participer au webinaire

 

Wikipédia, objet scientifique non identifié

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Collection « Intelligences numériques »


Parmi  les dix premiers sites visités au monde, Wikipédia est désormais d’un usage courant dans le milieu éducatif et scientifique. Mais quelles sont exactement les relations que les chercheurs ont nouées avec la plus célèbre encyclopédie participative et collaborative en ligne ? Tel est l’objet de ce livre collectif et interdisciplinaire, où alternent études de cas et réflexions transversales.
En observant la participation des chercheurs et experts à Wikipédia, l’ouvrage cherche notamment à identifier des enjeux en termes d’intermédiation des savoirs, de structuration et de reconnaissance d’un champ ou de diffusion de la culture scientifique. Il a aussi pour ambition de présenter les problématiques soulevées par les chercheurs qui se sont saisis de Wikipédia en tant qu’objet de recherche, pour étudier la transformation des formes de savoir, les processus d’élaboration des articles et la gouvernance de l’encyclopédie. Ce tour d’horizon revient pour finir sur les modes d’utilisation de Wikipédia par les chercheurs et les enseignants dans le cadre de leur activité scientifique ou pédagogique, pour en saisir aussi bien les modalités effectives que les représentations relevant du discours ou de l’imaginaire.
Les douze contributions qui composent cet ouvrage en attestent : Wikipédia est bien un objet  scientifique émergent, et les auteurs ici réunis nous aident à mieux l’identifier.

Ouvrage dirigé par Lionel Barbe, Louise Merzeau et Valérie Schafer

Presses universitaires de Paris Ouest, 2015
collection « Intelligences numériques », 216 pages
ISBN : 978-2-84016-205-6
Diffusion PUF
parution le 4/03/2015

Sommaire et liste des contributeurs
Version en ligne chez OpenEdition
• Recension par  Thibaud Zuppinger sur le site d’Implications philosophiques

Journée d’étude à l’origine de l’ouvrage

Visiter le site des Presses de Paris Ouest

Pour citer cet ouvrage

Lionel Barbe, Louise Merzeau, Valérie Schafer, Wikipédia, objet scientifique non identifié, Presses universitaires de Paris Ouest, collection « Intelligences numériques », 2015, 216 p.