L’impossible oubli numérique

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Groupe d’études transversales sur les mémoires


Connexions, navigations, consultations, évaluations, relations : dans l’environnement numérique, tous nos agissements déposent une trace, souvent à notre insu. Moins que des signes, mais beaucoup plus que des données insignifiantes, ces traces n’affectent pas seulement les contours de notre présence individuelle. Elles reconfigurent la mémoire partagée, celle qui s’organise et se légitime dans des dispositifs de transmission renouvelés.
Mémoire par défaut, où l’oubli semble désormais impossible. Mémoire en nuage, disséminée en même temps que l’information…

Séminaire dirigé par Esther Benbassa
Ecole Pratique des Hautes Etudes

2 décembre 2009
Centre Alberto Benveniste, Paris

logo-pdf Compte rendu du séminaire

• Support de la présentation :

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Michael Jackson ou le traité du spectacle

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L’Atelier des icônes

Il est mort et il va mourir. Ce que Barthes avait vu dans la photo de Lewis Payne, nous le voyons ici s’étirer sur toute la durée d’un film, montage d’images tournées pendant les dernières répétitions d’un concert fin prêt, mais qui n’aura pas lieu…

Lire la suite sur Culture visuelle (blog d’André Gunthert)
mis en ligne le 12 novembre 2009

Pour citer cet article

Louise Merzeau “Michael Jackson ou le traité du spectacle”, L’Atelier des icônes, mis en ligne le 12 novembre 2009, [En ligne] http://culturevisuelle.org/icones/109

Présence numérique : les médiations de l’identité

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Les Enjeux de l’information et de la communication

Initialement confinée dans les questions techniques de sécurité, la réflexion sur les données personnelles recouvre aujourd’hui des enjeux sociologiques et politiques.
La personnalisation de l’information oblige à redéfinir l’individu comme collection de traces, et la communication comme commerce des singularités. Elle entraine l’ensemble des contenus vers une logique de prescription, où le pouvoir se mesure à la capacité de recouper les données que les utilisateurs éparpillent sur les réseaux. Décomposée et calculée, la personne n’est guère en mesure de contrôler ce double numérique.
L’exposition de soi sur les réseaux sociaux relève cependant bien de stratégies qui témoignent d’un désir de réappropriation. Au lieu de laisser les internautes à eux-mêmes ou de les surveiller au nom d’une logique sécuritaire ambiguë, pouvoirs publics et responsables politiques devraient mettre en place des procédures de médiation de cette présence numérique. Restaurer les conditions d’une confiance et définir les droits de l’homo numericus sont en effet des préalables à l’exercice de la démocratie.

Lire l’article sur le site de la revue

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Pour citer cet article

Louise Merzeau, “Présence numérique : les médiations de l’identité”, Les Enjeux de l’information et de la communication, université Stendhal-Grenoble3, 34 558 signes, mis en ligne le 09/10/2009, [En ligne] http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2009/Merzeau/index.php

De la surveilance à la veille

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Cités

Nouvelle monnaie d’une économie de l’attention, les traces numériques induisent des formes de contrôle inédites, qui relèvent à la fois de la surveillance et de l’autodétermination. Pour normaliser les trafics d’identifiants, il faut tenir compte du fait que les individus ne veulent plus renoncer à s’exposer et à étendre leurs relations. Les asymétries ne disparaissent pas, mais la traçabilité réticulaire repose de moins en moins sur des appareils en surplomb, et de plus en plus sur des systèmes de veilles horizontales…

Voir l’ensemble du numéro sur Cairn

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Pour citer cet article

Louise Merzeau, “De la surveilance à la veille”, Cités, N° 39, 2009, p. 67-80.