Sources issues du Web : du support à l’environnement

log-ArcMCArchives audiovisuelles et recherche


La recherche en sciences sociales entretient-elle un rapport nouveau avec les sources audiovisuelles ? Des procédures d’archivage, de consultation, d’analyse voire de production audiovisuelle ont aujourd’hui fait leur preuve. Une situation nouvelle a cependant été récemment et brutalement créée par l’accès de tous à l’archivage, à la production et à la diffusion d’images fixes ou animées. La diversité des usages et des supports techniques de l’audiovisuel explose. L’image et son partage prennent une place grandissante dans les rapports sociaux, réinterrogeant les disciplines des SHS sur leurs méthodes, leurs paradigmes et leurs usages de l’audiovisuel comme matériau ou écriture. Cette nouvelle situation interroge-t-elle aussi la notion même d’archives audiovisuelles ?

Journée d’étude organisée par le Consortium Huma-Num Archives des Mondes Contemporains (ArcMC), ouverte aux chercheurs des différents consortiums de la TGIR Huma-Num et à tous ceux qui, dans leur laboratoire, sont confrontés à cette problématique.

Participants :

Stéphane Pouyllau, Serge Wolikow, Alain Bertho, Edouard Lynch, Arghyro Paouri, Louise Merzeau, Claude Mussou, Aurélie Hess, Alain Carou, Maxime Grember, Abderahmen Moumen

29 septembre 2014
FMSH Paris Nord
190 avenue de France, 6e étage, Salle 638

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Premier retour sur la journée de travail

• Visiter le site du Consortium ArcMC

Médiation identitaire et intelligence des traces

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La société
sous surveillance


Chaque année, le Syndicat de la magistrature organise, pour ses adhérents, un stage de trois demi-journées destiné à élargir le champ de la réflexion syndicale et à confronter les pratiques professionnelles et militantes aux évolutions du champ normatif ainsi qu’aux mutations économiques et sociales. À la lumière des évolutions technologiques et des atteintes toujours plus importantes au respect de la vie privée, de la protection des données personnelles et des libertés en général, le syndicat a retenu comme thème pour cette année :  « La société sous surveillance. De la surveillance étatique à la captation et au formatage des identités, comment résister ? »

Avec Antoine Lefébure, Jean-Marc Manach, Jérôme Thorel, Frédéric Forest, Philippe Aigrain, Louise Merzeau

20 septembre 2014, Lille

• support de la conférence

Pour la Transition, une économie du partage de la connaissance et des biens communs


Rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens

Face aux  crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu’il faut créer les conditions de la transition d’un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens  communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L’enjeu est d’abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l’automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s’agit également de repenser l’intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles.
Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l’Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l’individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. C’est en tout cas l’hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d’une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler.
Quel est le rôle de l’État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l’économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?
Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l’économie et des inovations sociales ?
Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs ­ comme l’économie numérique ­ et permettre un passage à l’échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?

Rencontre organisée par Ouishare, Savoirscom1 et VECAM
animée par Lionel Maurel et Louise Merzeau

16 septembre 2014, 18h-20h30
Centre Pompidou (petit auditorium et Salle Triangle), Paris

Bauwens stiegler

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Culture numérique, média, communs et vivre ensemble

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L’équipe de DOCpourDocs, site mutualiste réalisé par des professeurs documentalistes, m’a soumis quelques questions sur la place de la culture numérique à l’école et sur l’enseignement d’une philosophie des communs.

Extrait

Il faut s’affranchir d’une pensée instrumentale, qui est encore celle de l’informatique, et prendre conscience que le numérique désigne désormais un milieu beaucoup plus qu’un outil. C’est ainsi que le vivent la plupart des utilisateurs au quotidien, mais l’institution l’envisage encore bien souvent dans un rapport d’extériorité au système de connaissance, de mémoire et de transmission qu’elle est censée perpétuer. Ainsi, on insiste sur les effets de vitesse, d’automatisme ou de formalisme inhérents à la technologie numérique, là où les usagers ressentent au contraire des effets d’enveloppement, de continuum, voire de naturalisation des prothèses techniques. On a tendance à confiner le numérique dans des sections, des lieux et des créneaux séparés, alors qu’il faudrait le penser comme le contexte qui réorganise l’ensemble des connaissances.

septembre 2014

Lire l’entretien en ligne sur le site de DOCpourDocs

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