Du site aux applications, des applis au streaming…

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Ateliers du dépôt légal du Web à l’Ina
(saison 6, atelier 2)


Alors que le web vient de célébrer son quart de siècle, certains en sonnent l’hallali. Le web serait-il menacé par le développement des applications natives à l’heure où le taux d’équipement grandissant en terminaux mobiles oriente les développements et les pratiques de consultation? De nombreux éditeurs de contenus  diffusent aujourd’hui leurs fils d’information par le biais de ces applications, paramètrent et adaptent ces flux aux terminaux et aux usages. Outre qu’il reconfigure ce que Tim Berners Lee a rêvé comme un espace ouvert de partage et d’échange, ce cloisonnement du réseau en silos d’applications pose la question des stratégies de diffusion des éditeurs de contenus ainsi que celle de la collecte et de l’archivage de flux de données numériques qui circulent en dehors du protocole http.

Avec :

  • Hervé Brusini, Directeur des rédactions web de France Télévisions 
  • Denis Teyssou, responsable R&D au Medialab de l’AFP
  • Jérôme Thièvre, Ingénieur R&D au dépôt légal du web à l’Ina

logo-dicenIDF-blanc1vendredi 20 mars 2015 – 14h30-17h30
Ina, Centre Pierre Sabbagh, Paris

Visiter le blog des Ateliers DL Web

Apprendre en numérique

Pièce jointe

Séminaire académique sur le numérique pédagogique

Le numérique peut-il prétendre faire mieux réussir les élèves ? Quels usages du numérique favorisent l’insertion professionnelle ?

Rencontre-débat

9 avril 2015, à partir de 9h

Canopé Académie de Montpellier
Allée de la Citadelle, 34000 Montpellier

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montpellier

Visiter le site de l’Académie de Montpellier

Dispositifs de lecture savante. Humanisme et numérique

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Journée d’étude et dispositif d’éditorialisation collective

 
L’arrivée de l’informatique dans la pratique courante des chercheurs en sciences humaines a suscité de nombreuses études sur les dispositifs et l’imbrication des facteurs techniques et cognitifs dans la construction d’une relation active aux textes. La banalisation progressive des équipements informatiques a ensuite remisé au second plan ces investigations, comme si la question de l’appropriation intellectuelle des outils devait désormais passer après celle de leur effets sociaux.
Pourtant, si elle est devenue la règle, l’adoption du support numérique dans les pratiques d’étude est loin de s’être stabilisée en un modèle normalisé, sauf à considérer comme référentiel les seules contraintes de l’industrie et du marché.
Alors que tous les lecteurs savants pratiquent désormais la lecture en ligne via divers terminaux, il paraît nécessaire de reprendre le questionnement théorique de nos technologies intellectuelles, pour les situer dans une histoire longue des dispositifs, et interroger ce qui se transmet à travers notre environnement de travail.
L’enjeu n’est pas seulement de replacer les manières de faire des lecteurs du XXIe siècle dans l’héritage d’une tradition humaniste où l’ordre des livres a fermenté. Il est aussi de reconsidérer la culture naissante des data à l’aune de cette archéologie. L’atomisation des documents en données mobilisables et calculables encourage en effet le retour d’un discours sur la dématérialisation qui nous paraît devoir être combattu. À l’opposé de l’idéalisme que ranime la désolidarisation des supports et des contenus, cette journée d’étude entend examiner la solidarité des dispositifs et des dispositions, y compris dans les environnements dits « virtuels », dont l’affordance n’est pas moins déterminante.
Ce faisant, notre ambition est d’interroger la survivance ou la réinvention d’une pratique savante de la lecture, dont il faudra redéfinir les spécificités. Citation, annotation, glose, exégèse, confrontation, bifurcation… autant d’opérations intellectuelles dont il faut décrire les effets de permanence et les évolutions.

Journée d’étude organisée par le laboratoire Dicen-IDF (Louise Merzeau), l’UMR 7041 ArScAn-THEMAM (Aurélien Berra et Anne Videau) et l’UFR Phillia (Olivier Renaut) de l’université Paris ouest Nanterre La Défense, en partenariat avec le séminaire Écritures numériques et éditorialisation (IriSens Public / Université de Montréal).

Avec des interventions de :

– Christian Jacob
– Emmanuël Souchier
– Jean-François Bert
– Elena Pierazzo
– Milad Doueihi
– Philippe Aigrain
– Evelyne Broudoux
– Vincent Larivière
– Stéphane Pouyllau

Jeudi 22 janvier 2015 de 9h à 18h
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Pôle universitaire Leonard de Vinci
12 Avenue Léonard de Vinci Courbevoie

logo-pdf Programme et résumés

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Éditorialisation de l’événement par les étudiants

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Affiche, webographies, historique, reportage photo, enquêteglossaire, vidéos, iconographie, cartographie…
Pour documenter, accompagner et prolonger cette rencontre, les étudiants de 1re année du Master Communication rédactionnelle dédiée au multimédia de Paris ouest ont conçu un dispositif d’éditorialisation collective en ligne que vous pouvez consulter à partir de ce portail.

• Compte Twitter de la rencontre géré par les étudiants :  @lecture_savante
• Mot-clé de l’événement : #lecturesavante

Visiter la page Facebook de l’événement

 

Ces métiers derrière l’image

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L’image vue par des professionnels


Dans de nombreuses professions, l’élaboration d’une œuvre, d’un service ou d’un produit nécessite des recherches documentaires préalables, la construction de documents intermédiaires, l’échange de ressources, la réalisation de maquettes, etc. Dans tous ces processus, l’image occupe souvent une place importante, sans nécessairement constituer l’objet principal du travail. C’est pour découvrir ces pratiques et ces expertises largement méconnues que les étudiants de la licence Infocom de Paris Ouest Nanterre ont invité 4 professionnels à venir parler de leur travail dans le cadre du cours « Image et Information » assuré par Louise Merzeau.

Intervenants :

• Delphine Lacroix, Iconographe au Monde diplomatique
Thomas Sagory @photomatom, Archéologue, chef de projet multimédia au ministère de la Culture et de la Communication en charge de la collection Grands sites archéologiques (dont Archéologie de la Grande Guerre) et photographe indépendant avec spécialisé en photographie aérienne par cerf-volant.
• Simone Arici, Architecte (Agence OBA)
• Sophie Huet-Trupheme, Journaliste, chef du service Infographie de l’AFP

Présentation :


Prezi réalisé par Lucie P.

Jeudi 4 décembre 2014 à partir de 15h
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Restaurant universitaire, salle l’Arrondi

Visiter la page Facebook de l’événement

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Ces métiers derrière l’image, Nanterre 2014 – photo Louise Merzeau CC BY-SA

 •
Consulter l’archive du fil Twitter

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Ces métiers derrière l’image, Nanterre 2014 –  photo @laura2722

L’archive face au défi de l’éditorialisation mémorielle

logo-Institu-francaisForum Archives numériques et mémoire culturelle

Nos activités sociales, intellectuelles, économiques ou créatives intègrent dans des proportions chaque jour croissantes le traitement informatique et la mise en réseau de données. Dans un tel régime, on ne peut plus ne pas laisser de traces. Du smartphone à la smart city en passant par les moyens de transport, la maison intelligente ou les vêtements connectés, tous nos artefacts sont devenus des machines à enregistrer et traiter de l’information. Dans nos déplacements, nos transactions et nos relations, tout autant que dans nos expressions ou nos productions, nous laissons des traces dont le volume et la nature, désormais incommensurables à la perception humaine, ne peuvent plus être administrés que par des machines.
On a cru un temps que cette mémoire par défaut accomplirait l’auto-archivage de notre modernité et qu’Internet réaliserait le mythe immémorial de la bibliothèque intégrale. Mais la traçabilité numérique révèle aujourd’hui ce qu’elle est : une antimémoire qui court-circuite l’intelligence de l’oubli et menace d’évacuer l’incertitude – existentielle ou historique – au profit d’une prédictibilité des comportements. Convertis en collections de données sur lesquelles ils n’ont plus la main, les individus comme les collectifs doivent donc se réinventer des espaces communs de rétention, d’engrammage et d’indexation porteurs de visées mémorielles, heuristiques et politiques.
Interpelées par cette exigence, les archives voient leur rôle appelé à se renouveler, pour participer activement à cette reconfiguration des mémoires. Déstabilisées par la dissociation entre le document et son support et par les glissements de terrains disciplinaires qui s’en sont suivis, les institutions archivales doivent aujourd’hui négocier le passage de la numérisation du patrimoine à la patrimonialisation du numérique. Pour y parvenir, les logiques d’archivage auront à s’hybrider avec les logiques de flux, en tenant compte des nouveaux usages et des métaprotocoles d’édition, de publication et de partage imposés par les acteurs du Web. De plus en plus transmédia, la mémoire doit repenser ses conditions d’éditorialisation, qui sont aussi celles de sa communautarisation et de la transmission d’une culture numérique.

Conférence conclusive au Forum Archives numériques et mémoire culturelle : politiques, enjeux, méthodes
organisé par l’Institut français d’Allemagne
en partenariat avec l’Institut français de Paris et le Deutscher Kulturrat (Conseil allemand pour la culture),
avec le soutien de l’INA, de la BNF et du Ministère français de la Culture et de la Communication.

10 novembre 2014
Berlin, Ambassade de France

Livestream
Archive du fil Twitter #ArchivesNum
Report by Emmanuelle Chaze [en]

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